Allez nous y sommes arrivés...Nous voiçi à la fin du Fastival du film de Cannes!
Je vais tenter aujourd'hui de vous parler d'un film qui depuis trois jours que je l'ai vu reste gravé au fer rouge dans mon coeur et dans ma tête.
Ils ne sont pas nombreux ces films-là, qu'on se le dise...
Son titre:
MOMMY
De/From
Xavier DOLAN
About Xavier Dolan:
De nationalités Canadienne, il est né le 20 Mars 1989 à Montréal
Jeune créatif & réalisateur Prodige.
Ses films:
2009: J'ai tué ma mère (I killed my mother)
2010: Les Amours Imaginaires ( Heartbeats)
2012: Laurence Anyways
2013: Tom à la Ferme
2014: Mommy
Synopsis:
Une veuve mono-parentale( Diane "Die" Després), hérite de la garde de son fils (Steve O'Connor Després), un adolescent TDAH impusilf et violent.Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l'aide inattendue de l'énigmatique voisine d'en face Kyla.Tous les trois, ils retrouvent une forme d'équilibre et, bientôt l'espoir.
Mais pour combien de temps?
Quelques mots de Xavier Dolan:
" Depuis mon premier film, j'ai beaucoup parlé d'amour".
"J'ai parlé d'adolescence, de séquestration et de transsexualisme. De Jason Pollock, des années 90, d'ostracisme et d'homophobie. J'ai aussi parlé de pensionnats et du mot "spécial", du train des vaches, de cristallisation de l'amour telle que conçue par Stendhal et du syndrome de Stockholm. J'ai parlé mal, j'ai sacré comme un charretier..et parlé à travers mon chapeau plus souvent qu'à mon tour, je suppose.
Bref, quand on parle de quelque chose, il y a forcément ce risque pratiquement inéluctable de dire n'importe quoi. C'est bien pourquoi j'ai toujours choisi des sujets près de moi, plus ou moins; des sujets qu'on maîtrise de manière relative parce qu'on connaît sa propre différence et sa banlieu, parce qu'on sait toute l'étendue de la peur de l'autre, les mensonges où l'on se conditionne à vivre caché, ou l'amour stérile que l'on prodigue avec sottise à des voleurs de temps. Ce sont des choses que j'ai connues d'assez près pour m'atteler à les raconter. Mais s'il est un sujet que je connaisse sous toutes ses coutures, qui m'inspire inconditionnellement, et que j'aime par-dessus tout, c'est ma mère. Quand je dis mère, je pense que je veux dire LA mère en général, sa figure, son rôle. Car c'est à elle que je reviens toujours. C'est elle que je veux voir gagner la bataille, elle a qui je veux écrire des problèmes pour qu'elle ait toute la gloire de les régler, elle à travers qui je me pose des questions, elle qui criera quand nous nous taisons, qui aura raison quand nous avons tort, c'est elle quoi qu'on fasse, aura le dernier mot, dans ma vie.
A l'époque de "J'ai tué ma mère", j'avais voulu, je pense , punir ma mère.Seulement cinq ans ont passé depuis, mais je crois bien qu'aujourd'hui, à travers "Mommy", j'essaie maintenant de la venger.
Allez comprendre.
"LE LOOK" du film:
C'est un film sombre en son coeur, mais verni de lumière. C'est au spectateur que d'identifier la réelle nature du film qu'elles qu'en soient les apparences. Pas le nôtre. Nous, de l'autre côté du miroir. Les personnages resemblent aux voisins de quartier.
La photo du film ne tombe pas dans les clichés misérabilistes.
Les couchers de soleil et la brunante où sont campés plusieurs séquences, enroberaient les extérieurs du film d'orange & de rose, et nous éblouiraient de flares presque jovialistes.
Ce film est une fable rayonnante sur le courage, la transmission, l'amour et l'amitié.
Un film de "Winners", quoi!!!
(et j'espère qu'ils vont en avoir ce soir à la cérémonie de clôture des Prix et des Winners!
J'y crois TRES fort!)
J'y crois TRES fort!)
Les Acteurs:
Une place centrale est entièrement laissée aux acteurs de ce film.
Fascination sans bornes pour cette discipline qui me parle plus qu'un peu!
Comprendre le jeu?
L'explorer depuis tous les angles...Sous toutes ses coutures & structures; le préciser, l'étudier c'est à mon avis ce que fait pour le mieux Xavier Dolan.
Les personnages de "Mommy" ne jouent pas à un jeu, ne savent pas comment exprimer leurs sentiments de manière précise. Ils sont des êtres hauts en couleurs qui s'expriment de manière cohérente avec leur milieu et leur histoire.
En travaillant avec Anne Dorval et Suzanne Clément, son intention est d'aller ailleurs et non de marcher dans les même traces. Une sorte de défi: ne pas les reconnaître!
Quant à Antoine Olivier Pilon , il est évidemment la surprise, la révélation, véritable "talent pépite" ici dans "Mommy".
Le propre des grands acteurs; créer des personnages et non des performances!
About the ZIC:
D'après Dolan, la musique fait avec chaque individu un invisible commerce visant à mettre sa propre histoire à contribution du film.
Dido, Sarah MacLachlan,Andrea Bocelli, Oasis ou Céline Dion ont tous un passé avec chaque cinéphile!
Ces vies fermées, ces sensibilités peuvent encore éclore, et l'écriture du film se poursuit soudain au-dela même de la salle de montage, en collectivité, dans le noir...Un peu comme "à l'ancienne"!
L'idée que presque chaque chanson jouant dans le film soit en fait issue de cette compilation, et non d'une "playlist" intime> révèle quelque chose de différent pour Dolan en termes de procédés.
Selon une anecdote de Pauline Kael parlant du cinéma de Scorcèse et disant que, dans ces types de films, les chansons ne jouaient plus sur le film, mais dans le film.Il y a dans cet unage intra-diégétique une façon d'encrer le spectateur dans la réalité vraie et nue des personnages, en faisant oublier les idées du réalisateur.
Pour ce film je rêve d'un prix ou même plusieurs...Vous l'aurez toutes & toutes devinés?Non?!
Bande annonce: